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Ma check-list d'installation Linux Mint 17

Rédigé par nonymous - - 5 commentaires

(Cette checklist est fortement inspirée de celle de Timo - le Hollandais Volant que je remercie abondamment)

Ici, on va parler de l'édition MATE de Linux 17 "Qiana".

Et comme je suis feignant, on va aussi aborder KDE, car j'ai fini par remplacer l'édition Mate par KDE. Je vais pas refaire un article complet non plus !

Avant formatage/fresh install : sauvegarder

(en plus des docs, photos, vidéos, etc) :
(le tar -cvf est nickel pour ça - attention à la fonction "Compresser" du clic droit : problèmes d'intégrité des fichiers)

  • ~/.thunderbird/bidule.default
  • ~/.mozilla/firefox/bidule.default
  • /etc/fstab
  • /etc/default/grub
  • Les profils de sauvegarde Lucky Backup

Installation

  • Clavier : français (variante, Latin-9 uniquement)
  • Ne pas choisir l'utilisation de LVM
  • Ne pas chiffrer le disque
  • Laisser l'install partitionner automatiquement
  • Chiffrer le dossier personnel

Après installation

  • Mettre les sources de logiciels (Mint et Ubuntu) sur un serveur géographiquement proche : "Sources de logiciels" : dépôts officiels (choisir des emplacements en france), puis :
sudo aptitude update && sudo aptitude safe-upgrade
  • Minupdate :
- préférences : toujours cocher les mises à jour de sécurité
- appliquer toutes les MAJ
- appliquer la dernière mise à jour du kernel

Luminosité

Sur mon nouveau laptop Asus K70IJ, le réglage de la luminosité ne fonctionne pas par défaut (il y a vraiment un problème avec la luminosité des écrans de portables sous Linux).
Éditer /etc/default/grub et ajouter "acpi_backlight=vendor". Au passage, supprimer le mot "splash", ce qui permet de voir défiler le démarrage en mode texte (moi je préfère).
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet acpi_backlight=vendor"

    Installation des applications

    Applications standard

    sudo apt-get install -y geany gedit ttf-mscorefonts-installer keepassx filezilla audacity ethtool opera luckybackup youtube-dl rawtherapee chromium-browser chromium-browser-l10n gparted shutter xpad clipit numlockx ripperx powertop fslint exiv2

    Veracrypt

    Voir cet aide-mémoire

    Teamviewer

    Télécharger ici la dernière version pour Debian.
    Le gestionnaire de paquets Gdebi prend en charge automatiquement le fichier et l'installe.

    Désinstallation des applications non voulues

    sudo aptitude remove --purge banshee brasero brasero-common brasero-cdrkit virtualbox-guest-utils virtualbox-guest-dkms virtualbox-guest-x11 mintwelcome

    Prise en charge du NAS

    Edition Mate

    Ouvrir /etc/fstab en tant que root et ajouter :

    //192.168.0.100/partages /mnt/nas01 cifs rsize=130048,wsize=130048,user=nomuser,password=lemotpasse,rw,uid=1000,gid=1000,nounix,iocharset=utf8,file_mode=0777,dir_mode=0777 0 0
    puis, après un sudo mount -a, création d'un lien dans mon dossier user :
    cd ~
    ln -s /mnt/nas01
    

    KDE : configuration de autofs

    Sous KDE, j'ai eu un problème d'attente (120 secondes) au reboot ou à l'arrêt (voir le fil sur le forum Linux Mint).

    Une solution, fournie par le sympathique altair4 pour contourner le problème est d'utiliser autofs, qui va monter (et démonter en cas d'inutilisation) le lecteur uniquement si besoin. Ici le howto d'altair4 qui m'a permis de l'installer et de le configurer.

    sudo apt-get install autofs

    Il faut ensuite éditer le fichier /etc/auto.master pour ajouter la ligne suivante avant le "+auto.master"

    /mnt/nas01 /etc/auto.sambashares --timeout=30 --ghost
    

    Créer le fichier /etc/auto.sambashares et l'éditer :

    nas01	-fstype=cifs,rw,uid=1000,credentials=/home/nomUtilisateur/secret.txt,iocharset=utf8 ://192.168.0.100/partages

    Créer ensuite le fichier "/home/nomUtilisateur/secret.txt" et l'éditer :

    username=nomUtilisateur
    password=motDePasse
    

    Editer le fichier /etc/fstab et commenter (le cas échéant) la ligne correspondant au NAS. Démarrer autofs :

    sudo service autofs restart

    Petit inconvénient non résolu : le dossier /mnt/nas01 est le point de montage, dans lequel autofs crée un autre dossier contenant le nom du montage, soit nas01. Je me retrouve donc avec /mnt/nas01/nas01/.

    Créer des liens symboliques sympas :

    ln -s /mnt/nas01/nas01 ~/
    ln -s /mnt/nas01/nas01/Videos ~/Vidéos/nas01-videos
    ln -s /mnt/nas01/nas01/Photos ~/Images/nas01-photos
    ln -s /mnt/nas01/nas01/Musique ~/Musique/nas01-musique
    

    Optimisation SSD

    • /etc/fstab : noatime / nodiratime (optimisation pour disque SSD) : éditer la ligne correspondant à /. Exemple :
    UUID=2ecfd893-c55e-4b59-8489-118459fd7c85 / ext4 noatime,nodiratime,errors=remount-ro 0 1

    • Activer le trim : dans le fichier /etc/rc.local, ajouter avant le "exit 0" :
    fstrim -v /

    Tuning

    • Désactiver les applications inutiles au démarrage : Système > Préférences > Application au démarrage

    • Langue française dans tout l'OS :
    Menu/préférences/Langues : Appliquer à tout le système (français)

    • Désactivation du cache disque d'APT :
    sudo sh -c "echo 'Dir::Cache \"\";\nDir::Cache::archives \"\";' >> /etc/apt/apt.conf.d/02nocache"

    Réparation de l'hibernation

    hibernation

    Ha l'hibernation sous Mint 17 ! Misère de misère ! (sur mon PC Samsung R610 - plus de détails sur la config : voir cet article)

    Pour résumer : sous Mint 16, je n'ai eu aucune question à me poser, l'hibernation a toujours fonctionné sans problème, et ce dès la première installation.
    Sous Mint 17, j'ai passé 2 semaines à résoudre le problème ! (Cf ce fil sur le forum linux mint)
    D'ailleurs, cet article - au demeurant très intéressant - explique que l'hibernation c'est mal, et qu'il faut la désactiver absolument si ce n'est pas déjà fait.

    Je ne suis absolument pas d'accord. Même si le gars a certainement des arguments techniques auxquels je n'ai rien à répondre. Je me pose ici en tant que simple utilisateur (pour une fois ! ça me change un peu !). Et comme l'hibernation, ça groove grave, je veux l'hibernation.

    J'ai donc du réinstaller 4 ou 5 fois l'OS, sous différentes versions (Cinnamon, Xfce, Mate, ...) et avec plein d'options d'install différentes (avec/sans chiffrement du disque, avec/sans lvm).

    Symptôme : l'hibernation n'arrête pas l'ordinateur, ou alors l'arrête mais ne restaure pas la session.

    Si le bouton "Hiberner" n'apparaît pas dans la liste des choix d'extinction de la machine, on peut quand même faire des tests avec la commande
    sudo pm-hibernate

    • Vérifier qu'il y a bien une partition de swap :
    sudo swapon -s
    • S'il n'y en a pas, un coup de gparted pour modifier le partitionnement.
    Pour ma part, gparted m'affichait le bazar suivant :

    hibernation

    La partition correspondant à mon swap (/dev/sda5) n'était pas reconnue. Vraisemblablement à cause des multiples tentatives d'installation précédentes.
    J'ai du faire un clic droit / Formater en "Linux swap".

    Une fois la partition de swap créée, on relance swapon -s :
    Filename				Type		Size	Used	Priority
    /dev/sda5                               partition	3138556	25196	-1
    

    OK, on a bien une partition de swap. Elle doit avoir une taille supérieure à la mémoire vive utilisée.
    Pour avoir des infos sur l'utilisation de la mémoire :
    free -m
                 total       used       free     shared    buffers     cached
    Mem:          3004       1621       1383         21         41        581
    -/+ buffers/cache:        997       2007
    Swap:         3064         24       3040
    
    Ici, on voit que 1621 Mo de RAM sont utilisés, que j'ai 3064 Mo de swap, dont 24 d'utilisés.

    • Déclarer bien comme il faut la partition de swap dans /etc/fstab
    C'est là que ça commence à décapsuler du poney.

    Il faut référencer la partition de swap en utilisant son UUID, et non pas la syntaxe "/dev/sdxx".

    Pour faire ça, on utilise la commande suivante :
    sudo blkid
    /dev/sda1: UUID="2ecfd893-c55e-4b59-8489-106ca9fd7c85" TYPE="ext4" 
    /dev/sda5: UUID="9e44d5a7-0902-4b86-a60b-91614a0e0f06" TYPE="swap" 
    

    Ici, l'UUID de la partition de swap est la deuxième ligne.

    Ensuite, on édite /etc/fstab et on y ajoute la ligne ci-dessous :
    UUID=9e44d5a7-0902-4b86-a60b-91614a0e0f06  swap    swap    defaults   0  0
    

    Maintenant, l'OS connaît la partition de swap sous son petit nom unique au monde.

    • Dire à GRUB où qu'est la partition de resume (la swap)
    (C'est expliqué ici - partie "swsusp Troubleshooting")

    Pour lui dire, il faut éditer /etc/default/grub et modifier la ligne suivante :
    GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash"
    

    On ajoute les informations concernant la partition de swap, ce qui donne au final :

    GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash resume=UUID=9e44d5a7-0902-4b86-a60b-91614a0e0f06"
    

    Et enfin, pour appliquer la nouvelle configuration de GRUB2 :
    sudo update-grub2
    

    Installer tlp pour améliorer l'autonomie sur portable

    Source : http://angristan.fr/augmentez-autonomie-de-votre-batterie-sous-gnu-linux-avec-tlp/

    Je résume. Ajouter le ppa "linrunner"

    sudo add-apt-repository ppa:linrunner/tlp

    Mettre à jour apt

    sudo apt-get update

    Installer tlp et tlp-rw

    sudo apt-get install tlp tlp-rw

    Pour démarrer tlp

    sudo tlp start

    Et vérifier qu'il tourne :

    sudo tlp-stat | grep "TLP power save"

    Des informations complémentaires sont disponibles sur le site d'Angristan.

    Installation et configuration de unbound

    Source : Le Hollandais Volant

    Il est possible de s'affranchir du DNS du FAI (et donc de ne pas subir les blocages et autres nuisances). Le système héberge son propre serveur DNS qui contacte les serveurs racines pour obtenir les adresses IP.
    Tout est clairement expliqué dans ce brillant article de Timo.
    Effet secondaire non négligeable : il semblerait que cela accélère légèrement la navigation.

    Sauvegarde avec LuckyBackup

    • Démarrer LuckyBackup (super user)
    • Langue : français
    • Importer les 2 profils sauvegardés
    • Vérifier les 2 profils
    • Exécuter une simulation des 2 profils

    Installer Peazip

    Source : http://www.sysads.co.uk/2014/05/install-peazip-5-3-1-ubuntu-14-04-64bit/

    Par défaut, le navigateur de fichiers de KDE, Dolphin, propose des fonctionnalités de compression/décompression. Mais c'est ultra-light (formats, options, mots de passe). Sinon, il y a aussi la ligne de commande, mais des fois, j'aime bien la simplicité.
    J'ai pas mal fouillé, mais le seul logiciel graphique permettant de retrouver les fonctionnalités d'un 7-Zip (Windows) est Peazip. Mais l'installation sous Mint n'est pas simple (pas dispo dans les dépôts).

    Télécharger ici le dernier Peazip x386, GTK, en version .DEB

    (Ici, j'utilise la version peazip_5.3.1.LINUX.GTK2-2_i386.deb)

    Exécuter les commandes suivantes

    wget -c launchpadlibrarian.net/70575443/libgmp3c2_4.3.2%2Bdfsg-2ubuntu1_i386.deb
    sudo dpkg -i libgmp3c2_4.3.2*.deb
    sudo apt-get install -f
    

    Lancer ensuite l'installation de Peazip proprement dite :

    sudo dpkg -i peazip_5.3.1.LINUX.GTK2-2_i386.deb

    Et c'est tout, le logiciel est installé dans l'environnement, avec son icône dans le menu de démarrage.

    Configurer la capture d'écran avec shutter


    Personnellement, j'aime bien prendre des captures d'écran avec shutter en définissant ma zone à la souris.
    Pour cela :
    • Menu / Préférences / Raccourcis clavier
    • Cliquer sur Ajouter
    • Nom : shutter
    • Commande : /usr/bin/shutter -s
    • Appuyer ensuite sur la touche Impr Ecran
    • Accepter la réassignation du raccourci

    Sous Cinnamon, la procédure est différente :
    • Préférences / Clavier / Raccourcis clavier
    • Raccourcis personnalisés / Ajout de raccourci personnalisé
    • Nom : shutter
    • Commande : /usr/bin/shutter -s
    • Combinaison de touches : ImprEcran seul ne fonctionnera pas (apparemment c'est hard-codé, on ne peut pas changer). Par exemple : CTRL+ImprEcran

    Par ailleurs, pour que Shutter démarre automatiquement :
    • dans les préférences de Shutter, section "Comportement", décocher "Lancer Shutter à l'ouverture de session"
    • aller dans "Applications au démarrage"
    • faire un drag n' drop du raccourci Shutter vers cette fenêtre
    • modifier la commande "shutter" en "shutter --min_at_startup" pour que le logiciel démarre minimisé

    Afficher des astérisques à la saisie du mot de passe "sudo"

    Source : http://gilles.wittezaele.fr/links/?BYm_kg

    Par défaut, sudo n'affiche rien lorsqu'on saisit le mot de passe. C'est une sécurité supplémentaire, que l'on peut désactiver si on a envie (perso, le clavier de mon portable est assez pourri et j'ai les doigts qui fourchent 1 fois sur 2, c'est donc une option que j'apprécie).

    On édite le fichier de configuration de sudo, qui est /etc/sudoers. Pour cela, il existe un utilitaire spécifique nommé "visudo" qui vérifie le fichier de configuration édité avant de le sauvegarder. Ça évite de tout casser.

    sudo visudo

    Dans le fichier, modifier la ligne suivante

    Defaults env_reset

    Et ajouter ",pwfeedback", ce qui donne:

    Defaults env_reset,pwfeedback

    Ensuite, CTRL+X pour enregistrer et quitter.

    KDE : Configurer ksnapshot

    Par défaut, sous KDE on a un excellent logiciel de capture d'écran : Ksnapshot. Il est configuré automatiquement sur la touche "Impr. Ecran", ce qui est plutôt sympa.
    Seul détail : moi je préfère que la capture se lance en mode "sélection rectangulaire". Pour cela, dans "Configuration système", "Raccourcis personnalisés" :

    ksnapshot

    Il faut simplement modifier la commande "ksnapshot" en ajoutant "--region"

    Verrouillage numérique au démarrage

    (Source : http://forums.linuxmint.com/viewtopic.php?f=46&t=116017#p899627)

    On utilise "numlockx" (installé au début avec les autres applications). Ouvrir "Applications au démarrage", puis cliquer sur "Ajouter"

    • Nom : Numlock On (par exemple)
    • Commande : /usr/bin/numlockx on

    Éditer le fichier /etc/mdm/Init/Default : aller à la fin avant le "exit 0" et ajouter :

    if [ -x /usr/bin/numlockx ]; then
    exec /usr/bin/numlockx on
    fi

    VLC

    Mettre à jour VLC en 2.2 (si la distrib installée se limite à la 2.1) en suivant cet article.

    Installer l'extension vlsub qui permet de trouver automatiquement un fichier de sous-titres pour la vidéo en cours.

    Conversion vidéo

    Handbrake est un super outil avec interface graphique.

    • Ajouter le ppa suivant : ppa:stebbins/handbrake-releases
    • Recharger le cache apt-get
    • Installer handbrake-gtk

    Montage vidéo


    Voir Ce tuto sur Kino
    (ha ben non, en fait ça ne marche qu'avec des caméras DV)

    • Pitivi : pas mal mais impossible de sortir une qualité correcte
    • OpenShot Video Editor : mieux. A tester complètement. Crashait irrémédiablement à chaque tentative d'export de vidéo, jusqu'à ce que j'installe ffmpeg. Installer frei0r-plugins pour avoir plus d'effets disponibles (sudo apt-get install frei0r-plugins)
    • A étudier : Avidemux. Plus spartiate, mais semble également plus sérieux. Par contre, des messages d'alerte à l'ouverture des fichiers sortants de mon téléphone (Samsung S2 Galaxy). Pas eu le temps de tester.

    Configuration du scanner réseau

    Ma Samsung C480W fonctionne en scanner réseau. Par contre, pour une raison inconnue, Xsane ne la voit pas toujours. J'ai réussi à corriger le problème en lui fixant son adresse ip, et en modifiant le fichier de configuration du scan réseau :

    sudo gedit /etc/sane.d/net.conf

    Le fichier était vide, je lui ai simplement ajouté une ligne contenant l'adresse ip de l'imprimante. Puis, redémarrage du service :

    sudo saned restart

    Installation de Albert

    Albert est un équivalent de Spotlight (MacOS) pour ceux qui connaissent. Un launcher.
    Source : http://la-vache-libre.org/albert-un-lanceur-rapide-et-original-pour-gnulinux/

    Github de Albert : https://github.com/ManuelSchneid3r/albert

    sudo add-apt-repository ppa:nilarimogard/webupd8
    sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade
    sudo apt-get install albert
    Ensuite modifier les applications au démarrage pour lancer Albert automatiquement.

    Personnalisation

    Cliquer sur le menu Démarrer de Mint et taper "albert". Sélectionner "Albert (A desktop agnostic launcher)" pour accéder aux settings :

    albert1

    J'utilise les paramètres suivants :

    albert1

    albert2

    albert3

    Il n'y a pas de bouton "Enregistrer" pour terminer la configuration. Il suffit de fermer l'écran.

    Pour la recherche Google, on crée une entrée nommée "Google", lancée par la lettre g (le "trigger") qui exécute l'URL fournie en remplaçant "%s" par la chaîne saisie derrière le g.

    Petit exemple : je veux chercher "peut on se brosser les dents avec du canigou". Je tape donc mon raccourci clavier "ALT + Espace" (qui correspond à la "hotkey" de l'onglet General dans la configuration). Je tape ma lettre, suivie d'une espace et de ma recherche :

    albert4

    Valider par Entrée, le navigateur par défaut s'ouvre avec la recherche correspondante dans Google.

    Astuce pour accéder à la configuration d'Albert

    Il suffit de cliquer dans le petit carré en haut à droite de la zone de saisie, que j'ai encadré en rouge ci-dessous :

    albert5

    Albert est un logiciel vraiment sympa. Petit bémol : l'indexation des fichiers semble ne pas être mémorisée, elle est donc refaite à chaque démarrage.

    Installation du multifonction Samsung SL-C480W

    L'imprimante est normalement reconnue automatiquement en wifi (!)

    Pour le scanner, télécharger le driver ici, le décompresser, puis exécuter :

    sudo ./install.sh

    Et c'est tout ! Le logiciel de scan (Xsane) reconnaît le scanner, et ceci en réseau.

    Installation de Conky

    Conky est une sorte de bginfo (pour ceux qui connaissent sous Windows) mais en beaucoup plus puissante et paramétrable.

    Installation :

    sudo apt-get install conky-all

    Créer un fichier .conkyrc dans le dossier personnel ~ et y copier l'exemple de config suivante (inspiré de ce post dans le forum ubuntu fr ) :

    own_window_hints undecorated,below,sticky,skip_taskbar,skip_pager
    use_xft yes
    on_bottom yes
    xftfont Comic sans MS:size=10
    xftalpha 0.8
    update_interval 1.0
    total_run_times 0
    own_window yes
    own_window_transparent yes
    double_buffer yes
    minimum_size 280 5
    draw_shades no
    draw_outline no
    draw_borders no
    stippled_borders 8
    border_margin 4
    border_width 1
    default_color #4582B5
    default_shade_color black
    default_outline_color black
    alignment top_right
    gap_x 8
    gap_y 50
    no_buffers yes
    uppercase no
    cpu_avg_samples 2
    net_avg_samples 2
    override_utf8_locale no
    use_spacer no
    
    TEXT
    ${color white}${time %A %d %B %Y} - ${time %H:%M:%S}
    $sysname $kernel on $machine
    $stippled_hr
    ${color #e49c16}Uptime:$color $uptime ${color #FFFFFF}- Load:$color $loadavg
    ${color #e49c16}Process 1 ${color #FFFFFF} : ${top name 1}
    ${color #e49c16}CPU Utilise :${color #FFFFFF} $cpu% ${color #ffc11f}${cpubar}
    ${color white}${cpugraph ffc11f 8b4b0b}
    ${color #e49c16}Memoire RAM :${color #FFFFFF} $mem/$memmax - $memperc% ${color #ffc11f}${membar}
    ${color #e49c16}Utilisation du Swap :${color #FFFFFF} $swap/$swapmax - $swapperc% ${color #ffc11f}${swapbar}
    ${color #e49c16}Processus : $color $processes ${color #FFFFFF}En cours : $color $running_processes
    $color$stippled_hr
    ${color #e49c16}Reseau : ${color #FFFFFF}IP Locale ${addr wlan0}
    ${color #e49c16}Download :${color white} ${downspeed wlan0} k/s${color white} ${offset 20}${color #e49c16}Upload:${color white} ${upspeed wlan0} k/s
    ${color #FFFFFF}${downspeedgraph wlan0 32,150 8b4b0b ffc11f} ${color #FFFFFF}${upspeedgraph wlan0 32,150 ffc11f 8b4b0b}
    ${color #e49c16}Espace Disque:
    ${color #FFFFFF}Root: ${color #FFFFFF}${fs_free /}/${fs_size /} ${color #ffc11f}${fs_bar /}
    ${color #e49c16}Batterie ${color lightgrey}
    ${battery_short BAT0} - ${battery_time BAT0} restant ${battery_bar BAT0}
    

    Installation de ffmpeg

    • Ajouter la source de logiciels : ppa:jon-severinsson/ffmpeg
    • sudo apt-get update
    • sudo apt-get install ffmpeg

    Exemple d'utilisation de ffmpeg : http://liens.nonymous.fr/?kFUj9g

    Paramétrage de youtube-dl pour utiliser ffmpeg

    Par défaut, youtube-dl utilise avconv qui ne se met pas à jour par défaut sous Linux Mint 17. Il est possible de le forcer à utiliser ffmpeg. Pour cela, créer le fichier suivant :

    ~/.config/youtube-dl/config

    Dans ce fichier, saisir le paramètre suivant :

    --prefer-ffmpeg

    Sources : ask ubuntu et https://github.com/rg3/youtube-dl#configuration

    Tuxguitar

    Tuxguitar est un logiciel permettant de lire et exploiter les fichiers Guitar Pro (gp5 et antérieurs).

    sudo apt-get install tuxguitar tuxguitar-alsa tuxguitar-oss tuxguitar-jsa
    

    Pour avoir du son, aller dans Outils / Paramètres / Son et choisir le port midi nommé Gervill.

    Pour l'instant c'est tout, je compléterai au fur et à mesure.

Installer Cyanogenmod sur une tablette Samsung Galaxy Tab 2 10.1

Rédigé par nonymous - - 6 commentaires

Voici un petit article décrivant l'installation d'un OS alternatif sur une tablette Samsung.

Modèle de la tablette :

J'ai effectué cette installation à parti d'un PC sous Linux Mint 16 Petra (Xfce).

Au bout de 2 ans d'utilisation, ma tablette commençait sérieusement à ramer. A un tel point que lors d'une saisie de texte, les lettres mettaient 1/2 seconde à s'afficher.

2 solutions :

J'ai rapidement opté pour la deuxième solution, car les multiples mises à jour de crapwares Samsung commençaient sérieusement à me gaver.
Et puis, je le confesse, je suis un "OS addict". J'adore découvrir et bricoler les OS. Bon à savoir : je n'utilise cette tablette que comme outil de consultation. Je ne stocke absolument rien dessus, le formatage n'est donc pour moi pas un problème.

Je suis totalement ignare en ce qui concerne Android, et méfiant quant aux installations d'OS sur des matos un peu "fermés" comme les tablettes. J'ai donc évité les multiples tutoriels qu'on trouve sur le net, et je ne me suis servi que du guide officiel, spécifique au modèle GT-P5110, sur le site de CyanogenMod.

Tout ce que vous trouverez dans mon article vient exclusivement de cette source.

Bon, voici la démarche. (Attention, tout ce qui concerne la sauvegarde de vos données n'est pas évoqué ici).

Principe

Pour installer mon nouvel OS sur cette tablette Android, je dois avouer que j'ai un peu galéré.
(A ma décharge, j'ai fait ça tout en donnant à manger à ma choupette de 4 ans et mon bonhomme de 9 mois).
Voici les étapes théoriques de l'installation :

  1. Télécharger les fichiers contenant l'OS et les Google Apps
  2. Remplacer le "Recovery mode" d'usine par un "Recovery mode" alternatif permettant d'installer l'OS proprement dit à partir d'un fichier
  3. Booter sur ce nouveau "Recovery mode"
  4. Depuis ce "Recovery mode", formater le stockage de la tablette puis installer le nouvel OS

Télécharger les fichiers de l'OS et des Google Apps

J'ai utilisé les fichiers suivants :

Important : pensez à bien contrôler le md5 des 2 fichiers. On ne rigole pas, il s'agit d'un système d'exploitation !
Sous Linux Mint, la commande permettant de calculer et afficher le md5 d'un fichier est très simple :

md5sum nomdufichier

Comparez ensuite la réponse de la commande avec la somme de contrôle md5 fournie par le site.

Recopier ces 2 fichiers à la racine du système de fichiers de la tablette. Pour faire ça, je suis passé par Airdroid. En effet, la manipulation proposée sur le site officiel avec la commande adb n'a pas fonctionné :

sudo adb push cm-10.1.3-p5110.zip /
failed to copy 'cm-10.1.3-p5110.zip' to '/cm-10.1.3-p5110.zip': Permission denied

Installer le "Recovery mode" alternatif

Le recovery mode conseillé par CyanogenMod est le suivant : http://download2.clockworkmod.com/recoveries/recovery-clockwork-touch-6.0.2.7-p5110.img

Pour installer ce recovery mode, on a besoin d'un logiciel spécifique, nommé Heimdall. Il s'agit d'un équivalent à Odin sous Windows. A l'aide du gestionnaire de logiciels Linux Mint, Heimdall s'installe très facilement.
Une fois heimdall installé, effectuer la manipulation suivante :

  • Arrêter la tablette
  • Brancher le câble USB côté ordinateur (mais pas côté tablette)
  • Démarrer la tablette en mode "Download". Pour arriver à faire ça, j'ai du m'y reprendre un paquet de fois. Il faut appuyer à la fois sur "Volume up" et "Power" sans jamais lâcher jusqu'à ce que l'interface "Download" de l'appareil s'affiche.
  • A ce stade, il faut appuyer une fois sur "Volume up" pour acquitter les avertissements. La tablette est alors en mode "Download".
  • Brancher le câble côté tablette
  • Dans une fenêtre de terminal, lancer la commande suivante :
sudo heimdall flash --RECOVERY recovery-clockwork-touch-6.0.2.7-p5110.img --no-reboot
  • Une barre bleue de progression (très rapide) doit s'afficher sur la tablette
  • Quand plus rien ne bouge, le nouveau recovery mode est installé

Booter sur le nouveau recovery mode

C'est cette étape que j'ai foiré un bon nombre de fois.
Normalement si vous avez bien suivi, vous êtes encore en "Download mode". Comme à l'étape précédente, appuyez sans jamais relâcher sur "Volume down" et "Power". Tant que le recovery mode ne s'affiche pas, gardez les boutons appuyés. Si vous ratez votre coup, la tablette va booter normalement en écrasant le recovery mode alternatif que vous venez d'installer !

Hé oui.

Pas de panique, dans ce cas, il faut recommencer l'étape "Installer le "Recovery mode" alternatif".

L'écran de ClockWorkMod ressemble à ceci :


(source : http://androtab.info)

Formater la carte

Pour naviguer dans le menu de ClockWorkMod, vous pouvez utiliser l'écran tactile (si vous avez téléchargé la même version que moi). Sinon, les boutons Volume permettent de se déplacer, Power pour valider. Dans le menu, sélectionner wipe data/factory reset. Accepter l'avertissement, cela formate la carte.

Installer Cyanogenmod

La doc officielle indique "install zip from sdcard". Si on tente de faire ça, on s'aperçoit vite que ce n'est pas possible. Ben oui, on vient de formater et réinstaller l'OS d'origine ! Les 2 fichiers .zip qu'on a consciencieusement copiés ont disparu avec le reste !

Pour ma part, j'ai procédé ainsi :

  • reboot system now
  • la tablette redémarre comme neuve, avec l'OS d'usine
  • brancher la tablette au PC et copier de nouveau les fichiers zip à un endroit dont on se rappellera
  • réinstallation du ClockWorkMod
  • reboot sur le ClockWordMod
  • install zip from sdcard : sélectionner le fichier de l'OS (cm-10.1.3-p5110.zip)
  • une fois que c'est terminé, de nouveau install zip from sdcard : sélectionner gapps-jb-20130812-signed.zip (Google Apps)
  • reboot system now

Et là, au redémarrage, victoire ! Le magnifique logo de CyanogenMod :

(en vrai, il est magnifiquement animé)

Sauf que... au bout de 5 minutes qu'il tourne, je commence à m'inquiéter. Je regarde un peu sur le net : effectivement il y a un problème. Je force le reboot : toujours pareil, logo qui tourne, sans fin.

Allez, je mets fin au suspens : j'ai du refaire l'installation 3 fois (sans rien changer) avant que la tablette ne boote correctement. Il y a donc un facteur hasard qui n'est pas tout à fait anodin.

Conclusion

L'installation de CyanogenMod n'est finalement pas si "finger in the noze" que ça. Par contre, une fois que ça tourne, quelle satisfaction ! Je ne reconnais pas ma tablette, elle est super réactive, tout est fluide, ça groove du poney ! A ceux qui s'inquiéteraient d'éventuelles mauvaises surprises de compatibilité avec les applis de Play Store : je n'ai rencontré aucun problème, y compris avec les jeux un peu bancals style "Dr Panda" qui plaisent tant à ma fille. Vraiment, c'est comme avant, mais en mieux :

  • Pas besoin de compte "Samsung"
  • Pas d'applis "Samsung" dans tous les sens
  • Le strict minimum chez Google

Bref, n'hésitez pas, ça vaut la peine !

Je hais le bricolage et il me le rend bien

Rédigé par nonymous - - 1 commentaire

L'autre jour, je me décide à fixer des crochets de fixation à vélos que j'avais acheté 7 ans auparavant. Le truc tout bête : mes crochets sont des bouts de métal en forme de S un peu amputé, muni de 2 trous :

crochet

Je choisis l'emplacement idéal : une partie abritée de ma cour, avec un plafond en parpaings :

emplacement

La mission semble à ma portée : 2 crochets = 4 trous = 4 chevilles + 4 vis. En plus, pour une fois, j'ai un peu le droit à l'erreur, car dans une cour on peut se permettre de défigurer un peu le plafond de parpaings bruts, le préjudice esthétique est tolérable.

Problème 1 : les fournitures

Déjà, quelle cheville utiliser ?
Le parpaing, c'est un matériau creux. Mais c'est pas non plus du placo, c'est friable.
C'est pas non plus du béton, c'est creux. Alors on met quoi ? Des chevilles Molly ?

molly(Une cheville molly)

Bof je le sens pas, et pis je n'en ai pas des assez grandes. Enfin si, mais juste 3 dont une sans la vis de 8m qui va avec.
Des chevilles plastiques comme ça peut-être ?

plastique

Mouais, ça me paraît pas mal, mais je n'ai que des petites.

Il y a aussi des chevilles "tubes" comme ça :

tube

Ha oui ça je pense que ça va le faire, la vis va rentrer dedans et écarter le plastique, ça va bien tenir. En plus il me semble avoir déjà vu ça dans du parpaing. Je vais essayer ça. C'est le moment de faire l'inventaire de ce que j'ai à ma disposition.

Pourquoi, bordel, avec les milliers d'allers-retours que j'ai pu faire auparavant chez tous les magasins de bricolage du coin, je ne suis pas foutu d'avoir 4 chevilles et 4 vis identiques et compatibles ? J'ai une boîte remplie de milliards de vis et de chevilles :

boites

Pourquoi, pourquoi, il n'y en pas 4 qui vont ensemble ?
J'entame donc un petit jeu consistant à trouver 4 couples cheville/vis :
- de taille à peu près égale
- assez grosses pour soutenir des vélos
Voilà ok, après quelques minutes de recherche, j'ai mon super échantillon. Totalement hétérogène niveau couleur et longueur, mais je tolère.

Problème 2 : le perçage

Pour mettre mes chevilles il, va falloir percer, ça va de soi.
Il faut donc choisir :

  • un type de forêt
  • une taille de forêt

Le choix le plus raisonnable me semble le forêt à béton. Le béton et le parpaing c'est un peu des cousins non ? C'est des trucs de maçons ces machins là.

Quelle taille ? Je prends une des chevilles, je la mets dans mon tas de forêts et sélectionne celui qui semble avoir à peu près le même diamètre. C'est parti pour l'activité perforation.

Problème 3 : prendre les mesures

Entre le "on va coller les crochets là" et "il faut un trou de 8mm ici et un autre à 38,3mm dans l'axe nord-est", il y a une marge.

Moi j'ai une technique : je pose mon crochet à peu près là où il doit aller, je l'enlève sans quitter des yeux l'endroit du premier trou et hop, je colle ma perceuse au même endroit. Précision chirurgicale.

Problème 4 : percer correctement

Les forêts à béton me font chier :

beton

Ils ont une tête super large avec laquelle on a toutes les chances de rater notre point de perçage si minutieusement calculé. Et ils glissent.
Malgré tout, je lance donc ma perceuse à l'assaut du parpaing, dans un vacarme à réveiller les morts.
Première réaction de l'engin : rebondir, puis déraper pour rattaquer la surface à 2cm de là, non sans laisser une belle tranchée-souvenir :

percer

Putain de merde.

M'en fout, le trou sera là où la machine l'a décidé. Je force comme une brute pour aider au perçage, l'engin hurle, cogne (mode percussion sur On), le forêt couine, le parpaing s'effrite, la maison vibre, et bahm, d'un coup, la perceuse s'enfonce complètement. J'ai atteint la partie creuse. Ça y est, j'ai mon premier trou, bien dégueulasse comme prévu :

trou

Fébrilement, j'enfonce la première cheville dedans. Bien sûr, le trou est trop petit. Si je cogne encore, la cheville va s'écrabouiller et je n'en ai que 4. On déconne pas. J'enfile donc un forêt plus gros et j’élargis le trou comme un goret.

Évidemment, après cette intervention, le trou est juste un peu trop grand. La cheville rentre sans effort et bouge à l'intérieur de son logement. Bah, une fois la vis dedans, ça va gonfler et tenir. Y'a pas de raison.

Je pose donc mon premier crochet, et j'insère la vis, que je serre avec espoir. La cheville tourne avec la vis, bien entendu, puisque le trou est trop grand. Dans une manœuvre d'une habilité flamboyante, je tiens la cheville à l'aide d'une pince (main gauche), tout en vissant (main droite), et ça finit par rentrer.

Problème 5 : ça tiendra jamais

Raah putain ça tient pas, je tire dessus, y a tout qui vient, fait chier.

carny

Bordel de merde.

Problème 6 : trouver une autre solution

J'ai du choisir les mauvaises chevilles, ça m'apprendra. Reprenons à zéro.

Parmi les milliards de chevilles dont je dispose, j'ai ça :

cellulaire

C'est des chevilles pour béton cellulaire. Ça coûte une blinde et je n'ai jamais réussi à les utiliser nulle part. Je n'ai pas la moindre foutue idée de ce que c'est, du béton cellulaire, seulement mes parpaings, non seulement ils sont en béton, mais en plus ça fait comme des cellules.

C'est donc forcément du béton cellulaire. Nickel, je suis sauvé.

J'en sors une, je tape dessus, mais no way , ça rentre pas. Ça ne rentrera jamais dans rien, ce truc, d'ailleurs. Bien sûr, la cheville est foutue. Je viens donc de bousiller une cheville à quasiment 1€ juste pour essayer. En même temps, toutes les précédentes du paquet ont subi le même sort. C'est vraiment de la merde ces chevilles.

Soudain l'idée de génie : entre les parpaings, il y a des traverses, en béton ultra dur :

traverses

Ça au moins c'est pas du matériau creux à la con. C'est du dur, du sérieux. Là dedans, je vais pouvoir coller mes chevilles à béton et ça va tenir sa race. J'empoigne la perceuse, je chausse mon casque antibruit, mes lunettes de protection (parce que ça va saigner) et je démarre le biniou.

C'est une horreur, le bruit est épouvantable, ça gémit, ça tambourine, ça vibre, la maison vacille. Mais rien à faire, impossible de perforer cette saloperie de béton armé. J'insiste comme un bourrin, je sue, je pleure, je souffre, je râle, je hurle. Rien. A peine 2mm :

carny2mm

Fait chier fait chier fait chier. Je pourrai jamais faire un trou dans ce truc.

C'est maintenant une évidence : je n'ai pas le bon matos. Direction Brico-Dépôt, où un mage du bricolage me conseille sans hésitation (avec son assurance énervante de mec qui s'y connaît) un paquet de 30 bonnes grosses chevilles spécial parpaing accompagnées des vis idoines: 4, 95€ (même pas cher).

vendeur

Retour sur le chantier, je regarde d'un air de défi mon plafond amoché. Je tente d'enfoncer ma belle cheville.

Le trou est trop grand.

Si ce n'est que ça, qu'à cela ne tienne, je vais me te trouer un nouveau trou vite fait bien fait un peu plus loin dans mon parpaing que tu m'en diras des nouvelles.

Hop, je décale de quelques cm (pas de mesures, je les emmerde les mesures), et je relance la trouilloteuse de la mort. Vite fait bien fait, mon nouveau trou est des plus réussis. Une merveille. Dans mon élan, j'en fais un deuxième, là où théoriquement on devrait trouver le deuxième trou du crochet.

trous

Les 2 chevilles s'adaptent parfaitement. Du grand art. Je place le crochet, visse la première. Perfection.

J'amène la deuxième vis.

Merde, c'est pas en face du trou :

schema1

Putain de chier.

Pas grave, j'ai une solution :

schema2

Avec ce subtil système de vis en biais, cela ne va que mieux tenir. Et pis merde je vois pas ce que je peux y faire, je vais pas encore tout décaler pour recommencer.

Alors je visse, je serre comme un bœuf, puis j'observe non sans une certaine fierté mon ouvrage enfin abouti.

Le moment est enfin venu du test final : accrocher mon vélo à son crochet.

Je me hâte, attrape le VTT et enfile sa roue sur le support. Miracle ! Ça ne s'arrache pas.
Hé, on me la fait pas à moi, normalement ça aurait du se casser la gueule tout de suite. Suspicieux, je tire un peu sur le vélo...

...

Le crochet se détache alors lentement, sans forcer, les chevilles glissant délicatement hors de leur trou.

Voilà, cette nouvelle tentative de bricolage se solde une nouvelle fois pour moi par un travail de porc, un gâchis de temps, d'argent et de parpaing. Et mes vélos sont toujours rangés en bordel, occupant un maximum de place à un endroit où j'aurais pu mettre plein d'autres trucs en bordel...